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CNIDH » Déclarations » La CNIDH sensibilise ses partenaires sur l’Examen Périodique Universel (EPU)

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) vient de parachever en toute beauté un Projet de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs dans le domaine des droits de l’homme. En collaboration avec le Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre, la Commission a organisé, le 14 août 2018,à Bujumbura, un atelier de suivi de la Session d’échange sur les mécanismes internationaux des droits de l’homme avec focus sur l’Examen Périodique Universel (EPU) et les Procédures Spéciales.Au total, 43 participants, dont 12 femmes, venus du service public, des corps de défense et de sécurité, des conseils et commissions nationaux,  de la justice, des médias, des organisations de la société civile, des organisations internationales et des Agences du Système des Nations Unies œuvrant au Burundi ont pris part à l’atelier.

Photo de famille des participants à l'atelier sur  l’EPU et les Procédures Spéciales du 14 août 2018, Hôtel Best Outlook de Bujumbura

Parlant à la presse, le Président de la CNIDH, Jean Baptiste Baribonekeza (photo ci-après),  a précisé que ces assises étaient destinées à renforcer le message lancé à l’atelier  précédent. Ce message portait sur la  compréhension et la dissémination du travail des mécanismes internationaux des droits de l’homme, le but ultime étant la mise en synergie des efforts des différents acteurs, notamment dans le suivi et la mise en œuvre des recommandations de ces mécanismes.

A l’ouverture de l’atelier, Elisa Nkerabirori,  Assistante du Ministre en charge des droits de l’homme (au milieu),  a indiqué que beaucoup de signaux montrent que le Burundi avance  dans une bonne direction sur les plans politique et programmatique.

Pour elle, les améliorations  notables sont observées au niveau des lois, des stratégies, des structures nationales consacrées aux droits de l’homme  et de la situation sur terrain. Le Gouvernement s’en félicite et remercie tous ceux qui y ont contribué. Il reste aussi attentif à tout appui visant à continuer sur la même lancée, dans le respect des principes universels de souveraineté et d’indépendance nationale.

Au cours de cet atelier, le Ministre des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre, Martin Nivyabandi,  ayant représenté le Burundi au 3ème Cycle de l’EPU à Genève, au mois de juin 2018, a insisté sur les recommandations  acceptées par le Burundi.

Selon lui, les grandes recommandations étaient  notamment  la promotion des droits socio-économiques,  le renforcement de la culture des droits de l’homme, le renforcement des mécanismes nationaux de protection et de promotion des droits de l’homme comme la CNIDH et les autres Commissions et Conseils nationaux.

Il convient de rappeler que cet atelier était articulé sur trois thèmes, à savoir : « Les recommandations issues du 3ème cycle de l’EPU », « Les procédures spéciales des Nations Unies » ; et « La problématique de l’action des mécanismes internationaux des droits de l’homme ». Ces exposés ont suscité des échanges-débats riches et constructifs à l’issue desquels des recommandations pertinentes ont été formulées. Tous les orateurs ont salué l’initiative de la CNIDH et son implication effective dans le suivi des travaux des organes des Nations Unies et le renforcement de  la collaboration avec les différents acteurs, qu’ils soient du Gouvernement, de la société civile ou encore les représentants des partenaires techniques et financiers.

L’atelier du 14 août  2018 se situait dans le prolongement d’un premier atelier organisé le 29 mai 2018  sur l’EPU et les autres mécanismes internationaux des droits de l’homme, qui visait à faire connaître ces mécanismes et susciter l’intérêt et la participation effective de tous les acteurs. Plus de 140 personnes dont les officiels, des représentants de la justice, des corps de défense et de sécurité, de la société civile, des universitaires, des avocats, des organisations internationales et Agences du Système des Nations Unies, des confessions religieuses et des médias avaient répondu présents à ce rendez-vous important.  

           

Cette forte mobilisation est le signe éloquent de l’importance et de l’intérêt que différents acteurs attachent aux questions des droits de l’homme, à l’EPU, un mécanisme nouveau non encore familier à beaucoup, ainsi qu’au travail de la CNIDH. A l’issue d’une journée d’échanges, les participants avaient fortement recommandé à la CNIDH d’organiser d’autres séances d’échange, de formation et d’information en vue d’approfondir leur compréhension de l’EPU et de manière générale, du fonctionnement des mécanismes internationaux des droits de l’homme.

Ces 2 assises ont été organisées avec l’appui de l’Institut Danois des droits de l’homme et du Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l’Homme (RINADH), dans le cadre du Projet de l’ENNHRI intitulé : «Renforcement des capacités de monitoring et de rapportage de la CNIDH en appui à l’EPU et au rapportage devant les organes des traités ».  En plus du renforcement des capacités des acteurs des droits de l’homme tel que susmentionné, il y a eu également  3 séances de concertation sous forme de focus groupes entre la CNIDH et les différents partenaires. Ces consultations ont touché une section transversale de la société comprenant des représentants des services publics chargés d’assurer le respect des droits de l’homme sur le terrain comme les Parquets, les Tribunaux, les Commissariats de Police et les CDFC, d’une part, et les organisations de la société civile, les professionnels des médias et les universitaires ainsi que  les représentants des personnes détenues, d’autre part. Elles ont permis de prendre la mesure des préoccupations liées aux droits de l’homme et des voies et moyens offerts pour régler ces problèmes non seulement du point de vue des titulaires de droits, mais également du point de vue des autorités redevables des obligations y afférentes.

L’objectif du Projet qui avait commencé au mois de mars 2018, était de renforcer les capacités des acteurs et recueillir des doléances pouvant servir à améliorer la situation des droits de l’homme à travers tout le pays, en améliorant notamment la qualité et l’objectivité des rapports sur les droits de l’homme. Enfin, ce projet a permis à la CNIDH de mener une observation sur le territoire national lors du Référendum Constitutionnel organisé le 17 mai 2018.


Publiée le 08/11/2019 à 12h11min Partager

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